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02 octobre 2005

L'étude 2002 : un rappel utile

Les évolutions du métier de communicateur public et de l'organisation des services de communication des institutions publiques, étude conduite par Philippe Heymann.

Pour rappel, les conclusions de l'époque qui gardent leur acuité...
Progrès permanents vers plus de professionnalisation, nouveaux territoires de communication, évolution vers plus de légitimité stratégique sans même parler des innombrables évolutions sociologiques encore à venir… le métier de
communicateur public a plutôt de belles années devant lui.
Tout va dans le même sens : le métier et les services de communication ...


...vont prendre de plus en plus d'importance en effectifs (développement des réseaux, communication de proximité, multiplication des crises, demande croissante de transparence, etc.), en professionnalisme, mais aussi en vocation stratégique et par leur place dans les organisations. Il y aura à la fois plus de communicateurs et plus de communicants ; et plus il y aura de communicants, plus il faudra de communicateurs pour les préparer, les former, les doter d'outils, etc.
Deux types de "filières" vont simultanément se renforcer : la filière "spécialistes pointus" qui prendra en permanence des aspects nouveaux ; la filière "généraliste" qui devra gagner en compétence de réflexion stratégique, connaissance des publics, pertinence du jugement, immersion dans les contenus, sensibilité internationale.
Pour cela, point besoin, probablement, de statut, par définition contraire à l'ouverture et à la mobilité ; mais un besoin impératif de souplesse "administrative" pour faciliter les carrières diversifiées et l'acquisition de compétences et d'expériences. Et un énorme travail de formation.
Au-delà, "ce dont les communicateurs publics ont le plus besoin, c'est de personnalité, d'acharnement, de puissance de conviction". Car, pour que cette évolution se concrétise, encore faut-il que l'ensemble de l'environnement politique et administratif "reconnaisse" l'importance et la spécificité de ce métier. "Ce dont nous avons le plus besoin, c'est de reconnaissance". C'est peut-être dans ce domaine que la profession a maintenant le plus besoin d'œuvrer : elle l'a fait et a franchi de grands pas depuis plus de dix ans ; une nouvelle étape doit être franchie. D'autant que, derrière ces notions de communication, d'accueil et d'information, de service rendu, de proximité, l'enjeu véritable est celui de la réforme du fonctionnement interne et externe de l'Etat et des collectivités et établissements publics.
Les communicateurs publics peuvent et doivent y jouer un rôle majeur.
Les responsables doivent, de leur côté, intégrer la communication comme moyen incontournable de réussite de la réforme du service public.

L'étude complète est téléchargeable dans la liste "études" à droite du blog

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